Fridaygroup report featured image kampioen onderwijs gelijkheid binnen 10 jaar

Champions de l'égalité
scolaire d'ici 10 ans

Neuf propositions pour plus d'égalité scolaire.

Dans peu d’autres endroits qu’en Belgique le milieu socio-économique des élèves a autant d’impact sur leurs résultats scolaires. Pourtant, notre système éducatif a le potentiel pour redevenir un moteur de la mobilité sociale. Dans ce rapport, le Groupe du Vendredi formule neuf propositions concrètes pour passer de mauvais élève en matière d’égalités scolaires au numéro un du classement de l'OCDE d'ici 2032.

Numéro un de l’égalité scolaire d’ici 2032

En 2010, l'équipe de football belge occupait la 48e place du classement mondial de la FIFA. En 2020, la Belgique atteignait la première place. Le monde entier s'intéresse alors à déchiffrer le "code" de ce succès. Comme pour le football, avec ces neuf propositions, le Groupe du Vendredi veut faire de la Belgique le numéro un mondial en matière d'éducation d'ici 2032.

Nous nous sommes principalement concentrés sur des recommandations concrètes, ciblées et pratiques - et qui ont pour caractéristique commune de consister à faire les choses mieux ou différemment dans l'école ou la classe. En effet, ces types d'interventions ont beaucoup plus d'impact que les interventions dans les structures ou dans le financement. Chacune de nos recommandations se concentre sur une action concrète qui devrait réduire les inégalités scolaires ayant pour origine le milieu socio-économique - mais aussi contribuer à une meilleure qualité globale de l'éducation.

Plus encore que dans le football, le système éducatif est la combinaison d'un réseau complexe de différents acteurs qui contribuent au développement de l'enfant. Enseignants, parents, directions, personnel de soutien, organisations parascolaires, syndicats, autorités éducatives, ministère de l'éducation, ... Il n'est pas dans l'intention de ce rapport de définir exactement qui doit faire quoi. L'objectif de ce rapport est de demander au large groupe d'acteurs de l'éducation "Pourquoi pas ?" pour chacune de ces recommandations concrètes. Ainsi, pour chacune de nos recommandations, nous souhaitons ouvrir le débat sur les raisons pour lesquelles ces interventions empiriquement prouvées ne trouvent pas leur place dans nos salles de classe.

Dans ce rapport

Une ou plusieurs "écoles de 6 jours" par ville centrale

Les résultats d'apprentissage des enfants de condition modeste sont nettement meilleurs dans les écoles inspirées du modèle américain KIPP. Ces écoles attirent les enseignants les plus ambitieux, sont fortement ancrées dans la communauté locale et dispensent un enseignement 6 jours sur 7. En construisant ces écoles dans les quartiers où le risque de pauvreté infantile est le plus élevé, nous aidons non seulement les élèves de ces écoles, mais nous inspirons également les écoles environnantes (à indice socio-économique faible), afin d'inverser l'impact négatif de l'origine sur les résultats scolaires.

Les meilleurs professeurs dans les écoles les plus difficiles

Notre école souffre d’une pénurie structurelle d'enseignants. Le métier de directeur d'école est même considéré comme un métier en pénurie aujourd'hui. Au sein des écoles dont l’indice socio-économique est faible, le problème est encore plus aigu. Ces trois mesures devraient donc permettre aux écoles les plus difficiles d'attirer et de retenir les meilleurs enseignants : d'un cours accéléré pour les directeurs d'école à des stages d'observation en passant par le statut d'enseignant-expert.

Intégrer les écoles d’été comme un élément structurel de l’enseignement

Le participation d’un enfant à une école d'été pendant plusieurs années peut faire une différence dans son développement cognitif de l’équivalent d’une moitié d’année scolaire. Un soutien structurel du gouvernement peut donner l'impulsion nécessaire aux prestataires de services éducatifs pour organiser des écoles d'été de manière durable et qualitative.